Qom (A.P.Hawzah) -L’Ayatollah Seyyed Mohammad Saeedi, Imam du vendredi à Qom et Custode du Saint Sanctuaire de Fatima Masoumeh (s.a.), lors du sermon du vendredi 5 septembre 2025 qui s’est tenu à la Mosalla Quds de Qom, a analysé en profondeur “le rôle efficace de la cohésion dans l’échec de la stratégie principale de l’ennemi” au milieu des évolutions en Asie occidentale.

Il a déclaré : «Parmi les développements en Asie occidentale, le ‘think tank’ du régime sioniste poursuit une nouvelle stratégie et, au lieu des invasions militaires traditionnelles et de l’occupation territoriale, il se concentre sur l’effondrement interne progressif des pays.» Il a décrit cette “approche offensive” comme “une combinaison complexe d’opérations de renseignement, de guerre psychologique et de frappes militaires limitées”, mise en œuvre dans le but “d’affaiblir les piliers de la stabilité politique et sociale des pays.”

L’Ayatollah Saeedi, évoquant la subtilité de cette action de l’ennemi, a ajouté que « par la grâce divine, cette action de l’ennemi, qui était d’une grande subtilité, non seulement n’a pas réussi sur le terrain, mais a au contraire renforcé la cohésion nationale et la résistance face à cette agression. » Il a souligné : “cet exemple d’agression, testé ces dernières années en Iran, au Yémen et au Liban, au lieu de la conquête physique des territoires, a provoqué la perturbation des structures internes et l’affaiblissement des liens sociaux, entraînant une plus grande cohésion de la population.”

L’Imam du vendredi de Qom a déclaré que l’approche de Tel Aviv, connue sous des noms tels que “guerre hybride” ou “déstabilisation douce”, comprend “un ensemble d’informations accompagnées de provocations psychologiques pour créer des divisions sociales et d’attaques militaires pour augmenter la pression.” Cependant, il a fait remarquer que «les résultats de ces plans révèlent une erreur de calcul majeure.»

L’Ayatollah Saeedi a identifié la plus grande erreur des concepteurs de cette stratégie comme étant “l’ignorance du rôle clé du peuple dans les équations politiques et sociales.” Il a expliqué que l’ennemi pensait “qu’avec quelques opérations ciblées et des vagues de guerre psychologique, ils pourraient approfondir le fossé entre le pouvoir et la nation”, mais le résultat fut “complètement l’inverse.” “Ces pressions externes en Iran, au Liban et au Yémen, loin d’entraîner un affaiblissement, sont devenues un facteur de renforcement de la solidarité nationale.”

L’Ayatollah Saeedi a noté que «le régime sioniste pensait qu’en affaiblissant la confiance publique et en créant du désespoir, il pourrait ébranler les structures gouvernementales. Mais “la solidarité sociale et la foi dans les institutions de défense sont devenues un rempart impénétrable contre ces agressions. Cette cohésion était un angle mort que Tel Aviv n’a pas pu anticiper.»

Dans son premier sermon, l'ayatollah Saeedi a d'abord insisté sur l'importance de purifier l'âme et d'éviter l'autosatisfaction. Citant des versets du Coran et des hadiths, il a rappelé que se préoccuper de corriger ses propres défauts empêche de s'attaquer à ceux des autres. Il a ensuite décrit les caractéristiques des hypocrites, expliquant comment ils souffrent de la révélation des versets divins, quittent l'assemblée pour dissimuler leur hypocrisie et ne se soucient que de la honte aux yeux du peuple, et non à ceux de Dieu.

Il a également souligné que les actions insidieuses des hypocrites pour affaiblir le moral des musulmans se poursuivent, et l'une de leurs principales tactiques est de ridiculiser les versets divins pour détruire le caractère sacré du Coran et insulter le Prophète (PSL).

À la fin de cette partie de son discours, il a souligné la nécessité de renforcer l’unité nationale plus que jamais pour faire face à de futures agressions. Il a proposé l’organisation d’exercices sociaux axés sur la convergence des voix du peuple et du gouvernement comme un bouclier psychologique, affirmant que sur le terrain de cette nouvelle victoire, l’unité nationale agit comme un champ de mines, répondant à chaque mouvement incorrect de l’ennemi par une explosion de résistance populaire. L’expérience a montré que le véritable pouvoir réside non pas dans les armes, mais dans la cohésion de la nation.